Etre ou ne pas être un dragueur à la noix
Un Clown Triste m'a posé une très bonne question hier. Je peux le dire avec d'autant plus de franchise que c'est une question que je m'étais déjà posée, mais la voir posée par autre que soi confirme la légitimité de la question, et permet en outre de commencer à poser la réponse. Merci, donc, à Clown Triste pour sa contribution substantielle à la science des noix.
L'excellente question était la suivante : en quoi le dragueur SNCFiste est-il un dragueur à la noix ? Et la réponse me frappa comme une noix en pleine figure : il n'est pas un dragueur à la noix du tout. Je veux dire qu'il ne correspond pas franchement à la définition canonique du dragueur à la noix telle qu'énoncée dans les textes sacrés. La seule chose un peu à la noix serait, à la rigueur, sa sortie sur les avantages de sa profession, car pour le coup, ça aurait été une vraie raison à la noix pour m'enticher de lui. Encore ladite raison est-elle plus cocasse qu'autre chose - pour avoir entendu cela plusieurs fois, c'est un sujet de plaisanterie parmi les cheminots eux-mêmes.
Alors... Pourquoi le mettre dans ma collection de noix, ainsi que d'autres jeunes gens pas du tout nuciformes, serviables, dépassés par les événements, décourageants, maladroits, convaincants ou encore complètement hors-sujet ? Tout bonnement parce que le dragueur à la noix au sens strict du terme est une espèce assez peu variée, et qu'on aurait vite fait le tour du sujet s'il fallait en rester là ; parce qu'au milieu des sarcasmes, il y a aussi place, parfois, pour un sourire attendri, un moment de complicité ou même un brin d'admiration devant une approche vraiment originale ou audacieuse ; parce que les rencontres hasardeuses et les tentatives inattendues ne réservent pas que de mauvaises surprises.
En gros, parce que toutes les personnes qui vous abordent dans la rue ne sont pas nécessairement des dragueurs à la noix.
Autrement dit, ce blog vire au hors-sujet. Si l'objet de départ était, et reste, de raconter des anecdotes de dragueurs à la noix, histoire de prendre le parti d'en rire après m'en être si longtemps agacée, il faut bien reconnaître que bon nombre d'articles traitent de la drague de rue, ou des tentatives de séduction en général. Et que fait-on quand on se rend compte que l'on est hors-sujet ?
On change le sujet, bien sûr ! J'ai donc décidé d'étendre la problématique (ourgh... Pardon, c'est indigeste) aux "coureurs de chance" en général, ou saisisseurs d'occasion, ou cherche-fortune, comme le dit la chanson :
Laquelle réorientation évitera à l'avenir, je l'espère, quelques malentendus, notamment quant à la tonalité des articles, qui ne sont ni toujours grotesques, ni toujours méchants, ni surtout jamais moraux.
Flûte, elle s'adoucit drôlement, la souris, par les temps qui courent. Si l'on en croit Tolstoï, c'est mauvais signe.
L'excellente question était la suivante : en quoi le dragueur SNCFiste est-il un dragueur à la noix ? Et la réponse me frappa comme une noix en pleine figure : il n'est pas un dragueur à la noix du tout. Je veux dire qu'il ne correspond pas franchement à la définition canonique du dragueur à la noix telle qu'énoncée dans les textes sacrés. La seule chose un peu à la noix serait, à la rigueur, sa sortie sur les avantages de sa profession, car pour le coup, ça aurait été une vraie raison à la noix pour m'enticher de lui. Encore ladite raison est-elle plus cocasse qu'autre chose - pour avoir entendu cela plusieurs fois, c'est un sujet de plaisanterie parmi les cheminots eux-mêmes.
Alors... Pourquoi le mettre dans ma collection de noix, ainsi que d'autres jeunes gens pas du tout nuciformes, serviables, dépassés par les événements, décourageants, maladroits, convaincants ou encore complètement hors-sujet ? Tout bonnement parce que le dragueur à la noix au sens strict du terme est une espèce assez peu variée, et qu'on aurait vite fait le tour du sujet s'il fallait en rester là ; parce qu'au milieu des sarcasmes, il y a aussi place, parfois, pour un sourire attendri, un moment de complicité ou même un brin d'admiration devant une approche vraiment originale ou audacieuse ; parce que les rencontres hasardeuses et les tentatives inattendues ne réservent pas que de mauvaises surprises.
En gros, parce que toutes les personnes qui vous abordent dans la rue ne sont pas nécessairement des dragueurs à la noix.
Autrement dit, ce blog vire au hors-sujet. Si l'objet de départ était, et reste, de raconter des anecdotes de dragueurs à la noix, histoire de prendre le parti d'en rire après m'en être si longtemps agacée, il faut bien reconnaître que bon nombre d'articles traitent de la drague de rue, ou des tentatives de séduction en général. Et que fait-on quand on se rend compte que l'on est hors-sujet ?
On change le sujet, bien sûr ! J'ai donc décidé d'étendre la problématique (ourgh... Pardon, c'est indigeste) aux "coureurs de chance" en général, ou saisisseurs d'occasion, ou cherche-fortune, comme le dit la chanson :
Je cherche fortune
Tout autour du chat noir
Et au clair de la Lune
A montmartre le soir
Tout autour du chat noir
Et au clair de la Lune
A montmartre le soir
Laquelle réorientation évitera à l'avenir, je l'espère, quelques malentendus, notamment quant à la tonalité des articles, qui ne sont ni toujours grotesques, ni toujours méchants, ni surtout jamais moraux.
Flûte, elle s'adoucit drôlement, la souris, par les temps qui courent. Si l'on en croit Tolstoï, c'est mauvais signe.