La drague à l'envers
Draguer une fille à coups de remarques déplaisantes? J'avais tendance à trouver la stratégie bizarre, voire peu efficace. Mais visiblement, ce n'est pas seulement une pratique très répandue : c'est même théorisé. Par des gens sérieux. Compétents. La preuve, ils ont mis au point tout un jargon technique vraiment très impressionnant. J'ai trouvé ceci sur le site de Frenchtouch Seduction, puissant lobby pro-noix
(J'en profite pour remercier chaudement Jisse, qui a mis son talent et sa gentillesse au service de notre souricière croisade - ou souriçade croisière, je ne sais pas - contre les dragueurs à la noix en confectionnant la nouvelle bannière du site. Oui, le truc, là-haut, qui doit vous rappeler vaguement quelque chose. Qu'il reçoive à ce titre des indulgences pour toutes ses dragues à venir.)
(Et je profite d'ailleurs de cette courte incursion auctoriale pour dire que je ne suis pas certaine de continuer ce blog encore longtemps. Comme disait la grand-mère de toutes les souris, quand on va voir les gens on est toujours sûr de faire plaisir. Si c'est pas en arrivant, c'est en repartant.)
Dans le lexique de ce site, on trouve les explications suivantes:
Neg ou Neg Hit
Une remarque ou question déstabilisante, voire vexante aux oreilles de la fille, MAIS SURTOUT faussement ingénue et innocente. Cette technique est à employer sur les filles HSE qui se la pètent pour la faire redescendre sur terre et briser son indifférence snobinarde, en lui montrant que VOUS êtes indifférent à sa beauté (ou ce qu'elle a de particulier).
Une HSE, dans le jargon des techniciens de la drague à la noix, cela veut dire "high self-esteem", c'est-à-dire haute estime de soi. Car les puissants théoriciens de la drague condamnent tout autant les hommes qui ne s'estiment pas assez, et qui sont donc de méprisables perdants, que les femmes qui s'estiment trop et refusent par conséquent de sauter dans le lit du premier dragueur venu. Chacun à sa place, zut, quoi. Comme la HSE est d'emblée définie par une indifférence aux approches du dragueur à la noix, le raccourci est vite fait : toute fille qui refuse ses avances est forcément une fille qui "se la pète". D'où la nécessité d'employer rapidement la méthode forte.
Le Neg Hit est donc la version pompeuse et doctrinale du "pour qui elle se prend, celle-là".
L'article prend néanmoins la peine de préciser un peu :
* Attention :Le Neg ne doit surtout pas être trop direct, ni trop agressif, ni assimilable, de près ou de loin, à une insulte, ce qui entrainerait une réaction agressive immédiate de la HB : un neg hit mal calibré, et c'est fini pour vous.
Aaah... Ah oui, car il existe des gens d'un tempérament heureux qui, quand on les giffle, tendent l'autre joue, mécaniquement. Le dragueur à la noix aimerait avoir affaire plus souvent à des gens comme ça, ce serait drôlement plus simple. Mais comme la plupart des jeunes femmes sont des chrétiennes peu cohérentes, voire pas chrétiennes du tout, lorsqu'on leur envoie une grosse baffe dans la figure, elles ont plutôt tendance à ne pas aller chercher la seconde. D'où la nécessité d'y aller en douceur, tout de même.
Mais les derniers conseils sur la pratique du Neg Hit atteignent des sommets :
* Les Neg Hits ne sont à pratiquer QUE sur les filles qui se prennent pour des STARS : balancer du neg à une LSE, ou à simple B serait totalement contre-productif et injustifié.
C'est là que ça se corse. Car pour être certain du succès de la petite phrase assassine, il faut être sûr que l'on a bien en face de soi un ego surdimensionné. Sous peine de faire fondre en larmes une brave fille pleine de bonne volonté, de lui pourrir le reste de sa journée et surtout, surtout, de repartir la queue entre les jambes.
Tout les dragueurs à la noix sont de fins psychologues, c'est bien connu. Et c'est surtout nécessaire, pour être capable, d'un seul regard, de jauger le niveau d'estime de soi d'une personne, qui n'est généralement pas tatoué sur son front.
Or, c'est bien connu, les jeunes filles qui cachent des troubles profonds sous une apparence de grande confiance en soi, ça n'existe pas.
Ceci explique sans doute l'efficacité bien connue de la méthode du Neg Hit.
(J'en profite pour remercier chaudement Jisse, qui a mis son talent et sa gentillesse au service de notre souricière croisade - ou souriçade croisière, je ne sais pas - contre les dragueurs à la noix en confectionnant la nouvelle bannière du site. Oui, le truc, là-haut, qui doit vous rappeler vaguement quelque chose. Qu'il reçoive à ce titre des indulgences pour toutes ses dragues à venir.)
(Et je profite d'ailleurs de cette courte incursion auctoriale pour dire que je ne suis pas certaine de continuer ce blog encore longtemps. Comme disait la grand-mère de toutes les souris, quand on va voir les gens on est toujours sûr de faire plaisir. Si c'est pas en arrivant, c'est en repartant.)
Dans le lexique de ce site, on trouve les explications suivantes:
Neg ou Neg Hit
Une remarque ou question déstabilisante, voire vexante aux oreilles de la fille, MAIS SURTOUT faussement ingénue et innocente. Cette technique est à employer sur les filles HSE qui se la pètent pour la faire redescendre sur terre et briser son indifférence snobinarde, en lui montrant que VOUS êtes indifférent à sa beauté (ou ce qu'elle a de particulier).
Une HSE, dans le jargon des techniciens de la drague à la noix, cela veut dire "high self-esteem", c'est-à-dire haute estime de soi. Car les puissants théoriciens de la drague condamnent tout autant les hommes qui ne s'estiment pas assez, et qui sont donc de méprisables perdants, que les femmes qui s'estiment trop et refusent par conséquent de sauter dans le lit du premier dragueur venu. Chacun à sa place, zut, quoi. Comme la HSE est d'emblée définie par une indifférence aux approches du dragueur à la noix, le raccourci est vite fait : toute fille qui refuse ses avances est forcément une fille qui "se la pète". D'où la nécessité d'employer rapidement la méthode forte.
Le Neg Hit est donc la version pompeuse et doctrinale du "pour qui elle se prend, celle-là".
L'article prend néanmoins la peine de préciser un peu :
* Attention :Le Neg ne doit surtout pas être trop direct, ni trop agressif, ni assimilable, de près ou de loin, à une insulte, ce qui entrainerait une réaction agressive immédiate de la HB : un neg hit mal calibré, et c'est fini pour vous.
Aaah... Ah oui, car il existe des gens d'un tempérament heureux qui, quand on les giffle, tendent l'autre joue, mécaniquement. Le dragueur à la noix aimerait avoir affaire plus souvent à des gens comme ça, ce serait drôlement plus simple. Mais comme la plupart des jeunes femmes sont des chrétiennes peu cohérentes, voire pas chrétiennes du tout, lorsqu'on leur envoie une grosse baffe dans la figure, elles ont plutôt tendance à ne pas aller chercher la seconde. D'où la nécessité d'y aller en douceur, tout de même.
Mais les derniers conseils sur la pratique du Neg Hit atteignent des sommets :
* Les Neg Hits ne sont à pratiquer QUE sur les filles qui se prennent pour des STARS : balancer du neg à une LSE, ou à simple B serait totalement contre-productif et injustifié.
C'est là que ça se corse. Car pour être certain du succès de la petite phrase assassine, il faut être sûr que l'on a bien en face de soi un ego surdimensionné. Sous peine de faire fondre en larmes une brave fille pleine de bonne volonté, de lui pourrir le reste de sa journée et surtout, surtout, de repartir la queue entre les jambes.
Tout les dragueurs à la noix sont de fins psychologues, c'est bien connu. Et c'est surtout nécessaire, pour être capable, d'un seul regard, de jauger le niveau d'estime de soi d'une personne, qui n'est généralement pas tatoué sur son front.
Or, c'est bien connu, les jeunes filles qui cachent des troubles profonds sous une apparence de grande confiance en soi, ça n'existe pas.
Ceci explique sans doute l'efficacité bien connue de la méthode du Neg Hit.