GSNALF
Aujourd'hui, grâce à Herbert de Vaucanson, j'ai appris un nouveau mot. J'aime bien apprendre de nouveaux mots.
Le mot GSNALF.
Au départ, j'ai cru qu'il s'agissait d'un mot importé du finnois, car la Finlande est mondialement renommée pour ses informaticiens de génie. Mais comme la Finlande étant également célèbre pour la nature séduisante des autochtones (oui, août, c'est le mois des clichés), les noix sont certainement inconnues dans ce pays. Un oranger sur le sol irlandais, une noix sur le sol finlandais, on ne le verra jamais.
Ensuite j'ai pensé à une onomatopée. "GSNALF!" ça pourrait être un étranglement d'indignation. Ou le bruit qu'on fait lorsqu'on avale tout rond son sandwich en lisant ce qui vient de s'afficher sur l'écran. Ou un cri de guerre menaçant, rappelant le terrible "GNAP!" des Schtroumpfs Noirs.
Mais non. GSNALF, ce sont simplement les initiales de Gars Super Nul Avec Les Filles, comme me l'a appris, donc, Herbert de Vaucanson. On ne saurait donner meilleure définition, ni plus explicite, du "dragueur à la manque".
Sauf que...
J'ai peut-être l'esprit tordu, mais j'ose l'hypothèse que cette expression est la déformation d'un terme plus ancien et plus explicite encore. En effet, dans GSNALF, on remarque le syntagme NAL. Or qu'est-ce que NAL, sinon une simple inversion du syntagme ALN, autrement dit "à la noix"?
Le terme originel serait donc, non GSNALF, mais GSALNF.
Ce qui pourrait vouloir dire, par exemple, Gavant Séducteur A La Noix Forcené, mais on peut également trouver toutes sortes de définitions autour du noyau énergétique "à la noix".
N'est-ce pas révélateur? Voilà notre "dragueur à la manque" qui révèle comme une seconde couche "à la noix", au terme de notre petite enquête philologique. Comme quoi, un dragueur peut en cacher un autre.
L'inversion des lettres ALN en NAL, et l'association d'une signification équivalente bien qu'édulcorée, n'auraient eu pour raison qu'une plus grande facilité de prononciation. Avouons que GSALNF, c'est absolument indicible.
Mais n'est-il pas regrettable que, par simple paresse linguistique, on perde tant de saveur dans la signification?
"J'emploie les mots que tu m'as appris. S'ils ne veulent plus rien dire, apprends-m'en d'autres. Ou laisse-moi me taire." (Beckett, Fin de partie)
Et donc, il ne m'a pas laissée me taire, puisqu'il m'a appris un nouveau mot.Le mot GSNALF.
Au départ, j'ai cru qu'il s'agissait d'un mot importé du finnois, car la Finlande est mondialement renommée pour ses informaticiens de génie. Mais comme la Finlande étant également célèbre pour la nature séduisante des autochtones (oui, août, c'est le mois des clichés), les noix sont certainement inconnues dans ce pays. Un oranger sur le sol irlandais, une noix sur le sol finlandais, on ne le verra jamais.
Ensuite j'ai pensé à une onomatopée. "GSNALF!" ça pourrait être un étranglement d'indignation. Ou le bruit qu'on fait lorsqu'on avale tout rond son sandwich en lisant ce qui vient de s'afficher sur l'écran. Ou un cri de guerre menaçant, rappelant le terrible "GNAP!" des Schtroumpfs Noirs.
Mais non. GSNALF, ce sont simplement les initiales de Gars Super Nul Avec Les Filles, comme me l'a appris, donc, Herbert de Vaucanson. On ne saurait donner meilleure définition, ni plus explicite, du "dragueur à la manque".
Sauf que...
J'ai peut-être l'esprit tordu, mais j'ose l'hypothèse que cette expression est la déformation d'un terme plus ancien et plus explicite encore. En effet, dans GSNALF, on remarque le syntagme NAL. Or qu'est-ce que NAL, sinon une simple inversion du syntagme ALN, autrement dit "à la noix"?
Le terme originel serait donc, non GSNALF, mais GSALNF.
Ce qui pourrait vouloir dire, par exemple, Gavant Séducteur A La Noix Forcené, mais on peut également trouver toutes sortes de définitions autour du noyau énergétique "à la noix".
N'est-ce pas révélateur? Voilà notre "dragueur à la manque" qui révèle comme une seconde couche "à la noix", au terme de notre petite enquête philologique. Comme quoi, un dragueur peut en cacher un autre.
L'inversion des lettres ALN en NAL, et l'association d'une signification équivalente bien qu'édulcorée, n'auraient eu pour raison qu'une plus grande facilité de prononciation. Avouons que GSALNF, c'est absolument indicible.
Mais n'est-il pas regrettable que, par simple paresse linguistique, on perde tant de saveur dans la signification?