Un inconnu vous envoie des fleurs
(Pour ceux qui préfèrent voir des souris faire du bondage, un lien cochon qui en vaut la peine.)
La souris reçoit souvent des lettres d'amour de parfaits inconnus. A croire que tenir un blog qui parle de drague, c'est à peu près aussi provocateur que sortir dans la rue, quand on est une fille.
Combien d'entre vous, pauvres lecteurs, ont ainsi tenté de décrocher la queue du Mickey en cliquant sur le lien "contact" en bas de la page ? Oh ! combien de marrants, combien de capiteux ont cherché à se distinguer du lot pour passer de l'autre côté de l'écran (oui, toi, je m'en souviens, et toi aussi, et toi, là-bas, qui te caches dans le fond, mais non, n'ayez pas honte, aujourd'hui c'est vous sous le microscope) et combien y ont réussi (toi, bien sûr, et puis toi aussi, quand même) pour tant d'autres perdus corps et biens, sombré sous les flots sombres des archives de ma messagerie, lueurs étouffées dans la nuit d'un dossier à la noix ?
J'en ai pourtant reçu une récemment qui était tout à fait originale.
Et tout d'abord parce qu'elle n'émanait pas d'un lecteur des Dragueurs à la noix.
Non.
Elle émanait d'un lecteur de ma page professionnelle.
Faut le savoir : la souris fait un travail sérieux. En-dehors des heures de bloguage, c'est permis.
Je pensais que trouver une page pro sexy, c'était réservé à la parade nuptiale des DRH.
Ce naute-là, il avait glané le plus petit détail qui puisse servir sa quête. Il avait échaffaudé des romans sur mon prénom. Il avait trouvé de la poésie dans les grands méchants termes techniques de mon métier. Il avait réussi à insérer toutes sortes de comparaisons mythologiques entre les lignes de mon CV.
Et puis forcément, il était très inspiré par la photo de la souris - une photo, pourtant, professionnelle, boutonnée jusqu'au col, limite cravatée, chaleureuse comme un open space.
Mais honnêtement, répondre à une lettre de motivation dont l'unique argument concret est "vous êtes belle", ce serait vraiment très vaniteux, non ?
La souris reçoit souvent des lettres d'amour de parfaits inconnus. A croire que tenir un blog qui parle de drague, c'est à peu près aussi provocateur que sortir dans la rue, quand on est une fille.
Combien d'entre vous, pauvres lecteurs, ont ainsi tenté de décrocher la queue du Mickey en cliquant sur le lien "contact" en bas de la page ? Oh ! combien de marrants, combien de capiteux ont cherché à se distinguer du lot pour passer de l'autre côté de l'écran (oui, toi, je m'en souviens, et toi aussi, et toi, là-bas, qui te caches dans le fond, mais non, n'ayez pas honte, aujourd'hui c'est vous sous le microscope) et combien y ont réussi (toi, bien sûr, et puis toi aussi, quand même) pour tant d'autres perdus corps et biens, sombré sous les flots sombres des archives de ma messagerie, lueurs étouffées dans la nuit d'un dossier à la noix ?
J'en ai pourtant reçu une récemment qui était tout à fait originale.
Et tout d'abord parce qu'elle n'émanait pas d'un lecteur des Dragueurs à la noix.
Non.
Elle émanait d'un lecteur de ma page professionnelle.
Faut le savoir : la souris fait un travail sérieux. En-dehors des heures de bloguage, c'est permis.
Je pensais que trouver une page pro sexy, c'était réservé à la parade nuptiale des DRH.
Ce naute-là, il avait glané le plus petit détail qui puisse servir sa quête. Il avait échaffaudé des romans sur mon prénom. Il avait trouvé de la poésie dans les grands méchants termes techniques de mon métier. Il avait réussi à insérer toutes sortes de comparaisons mythologiques entre les lignes de mon CV.
Et puis forcément, il était très inspiré par la photo de la souris - une photo, pourtant, professionnelle, boutonnée jusqu'au col, limite cravatée, chaleureuse comme un open space.
Mais honnêtement, répondre à une lettre de motivation dont l'unique argument concret est "vous êtes belle", ce serait vraiment très vaniteux, non ?