Leçon numéro ga : maîtriser le code des odeurs
En 2002, trois chercheurs hyper sérieux ont démontré sur des bases scientifiques la tendance des femmes enceinte à prendre des amants qui sentent l'ananas, l'efficacité du recours aux déodorants à base de fraise des bois dans les maneuvres de séduction des éléphantes et l'exclusion absolue des critères de la séduction universelle des personnes ayant les oreilles parfumées au roquefort (oui, même les souris n'aiment pas).
On ne dira jamais assez l'importance des odeurs dans la séduction.
La souris a d'ailleurs vu un spécialiste à l'oeuvre, pas plus tard qu'hier soir, dans un train. L'homme se trouvait derrière une jeune femme au bronzage radieux et au brillant sourire.
Soudain - punaise.
Non, ce n'est pas une exclamation. Soudain, une punaise sur la vitre, longeant la lumineuse jeune femme.
Qui aurait tranquillement continué à lire son magazine - oui, les femmes qui grimpent dans les porte-bagages à la vue d'une petite bête, on ne voit ça que dans les dessins animés de Tom et Jerry - sans l'intervention de son voisin de derrière.
Il avait enfilé son costume de super-héros et s'apprêtait à user de son super-pouvoir insecticide : c'était Super-Connaisseur-De-Punaises. Penché par-dessus le fauteuil, il se lança alors dans un grand discours gesticulant, enveloppant l'irradiante de ses battements de bras désordonnés :
"Ah, mademoiselle, n'ayez pas peur, mademoiselle, c'est une punaise, vous pouvez la faire glisser, si elle vous gêne, mais l'écrasez pas, mademoiselle, l'écrasez pas, sinon ça pue !"
L'éblouissante demoiselle lança un sourire rayonnant et complice à la souris de l'autre côté de l'allée, haussa légèrement ses flamboyants sourcils, et se replongea dans sa lecture.
On ne dira jamais assez l'importance des odeurs dans le processus de séduction.
Peut-être aurait-il fallu, en désespoir de cause, l'écraser, cette punaise, et on aurait enfin découvert le pouvoir aphrodisiaque de l'odeur de punaise écrasée tamisée par la clim des TGV. Après tout, il aurait pu tenter le coup, on ne sait jamais : de toutes façons, là, c'était mort.
On ne dira jamais assez l'importance des odeurs dans la séduction.
La souris a d'ailleurs vu un spécialiste à l'oeuvre, pas plus tard qu'hier soir, dans un train. L'homme se trouvait derrière une jeune femme au bronzage radieux et au brillant sourire.
Soudain - punaise.
Non, ce n'est pas une exclamation. Soudain, une punaise sur la vitre, longeant la lumineuse jeune femme.
Qui aurait tranquillement continué à lire son magazine - oui, les femmes qui grimpent dans les porte-bagages à la vue d'une petite bête, on ne voit ça que dans les dessins animés de Tom et Jerry - sans l'intervention de son voisin de derrière.
Il avait enfilé son costume de super-héros et s'apprêtait à user de son super-pouvoir insecticide : c'était Super-Connaisseur-De-Punaises. Penché par-dessus le fauteuil, il se lança alors dans un grand discours gesticulant, enveloppant l'irradiante de ses battements de bras désordonnés :
"Ah, mademoiselle, n'ayez pas peur, mademoiselle, c'est une punaise, vous pouvez la faire glisser, si elle vous gêne, mais l'écrasez pas, mademoiselle, l'écrasez pas, sinon ça pue !"
L'éblouissante demoiselle lança un sourire rayonnant et complice à la souris de l'autre côté de l'allée, haussa légèrement ses flamboyants sourcils, et se replongea dans sa lecture.
On ne dira jamais assez l'importance des odeurs dans le processus de séduction.
Peut-être aurait-il fallu, en désespoir de cause, l'écraser, cette punaise, et on aurait enfin découvert le pouvoir aphrodisiaque de l'odeur de punaise écrasée tamisée par la clim des TGV. Après tout, il aurait pu tenter le coup, on ne sait jamais : de toutes façons, là, c'était mort.